La Sainte Victoire par Vauvenargues - L'ancien hameau de Rougnouse, et la cabane de Pré-Féraud. - La Montagne de Bergiés - Les versants du Céans - CHabrières-Chaudon Norante - Le vieux village de Redortiers et les moulins de Montsalier
La Sainte Victoire par Vauvenargues
Randonnée du 31 Mars
Animée par Alain D.
C'est à 11 que nous partons de Sisteron pour Vauvenargues (13) et entreprendre l'ascension de la Sainte Victoirepar sa face Ouest.
Nous parvenons à nous garer devant le château du marquis de Vauvenargues dont les pensées s'affichent dans tout le village. Ce château a été racheté par Picasso en 1958 et il y est enterré près de sa dernière épouse. Le château appartient aujourd'hui à la fille de cette dernière.
Départ donc du parking Y Gouirand (400m) par le sentier des plaideurs vers le col de Souberoque (941m).
Le début est simple et agréable au milieu des pins d'Alep et des chênes verts. La deuxième partie se montre plus difficile et sportive : grandes marches de pierres et déclivité plus prononcée.
2h 15 pour grimper 550m !! et pourtant, c'est le temps annoncé et que nous réalisons.
Si sur la fin de la montée, nous percevions et entendions le vent, dés que nous sommes parvenus sur la crête, les bourrasques du Sirocco bien refroidi par le vent marin nous "bouléguaient" en tous sens!!
Nous connaissions le Mistral à décorner les bœufs, nous faisons connaissance avec le Marin qui fait chavirer, non les coeurs, mais les randonneurs sur les Lapiaz de la crête. Heureusement tous avaient les bâtons pour rétablir son équilibre!!
A 1000m d'altitude, au plan de la Crau, nous cherchons l'abri des buis pour nous remettre de nos émotions et déjeuner bien tapis et protégés du vent.
Le vent s'est un peu assagi lorsque nous osons nous relever pour reprendre la route. Nous en profitons malgré le temps couvert pour apercevoir la Sainte Baume, le cap Canaille, le Garlaban et le pilon du Roi à l'Est, le Luberon à l'Ouest, le pic des mouches au Nord, la croix, les lacs et Aix (en partie) au Sud.
Nous arrivons au Garagaï et le vent redouble. Nous essayons de grimper jusqu'à la Croix, mais impossible d'en faire le tour : les rafales sont impressionnantes. Nous conseillons aux derniers de ne pas insister, nous parviendrons à la Croix par un jour plus clément !!
Nous nous rabattons vers le Prieuré (900m) pour jouir du point de vue Sud Est, très joli malgré le manque de luminosité. Pour une fois la chapelle de la Vierge enceinte nous ouvre ses portes et nous profitons de ce Sanctuaire très dépouillé mais de belle architecture. Merci à l'association qui réhabilite et entretient le site.
Retour par le chemin des Venturiers : le premier tiers est très joli et agréable, mais le deuxième tiers est plus pénible car la piste peut être glissante dans ses parties les plus pentues.
Arrivés aux Cabassols, un petit sentier bien aménagé, parallèle à la route, nous permet de rejoindre le village, tout en évitant le goudron.
Il est 17h, nous arrivons aux voitures bien saoûlés par le vent (par ses à coups et ses sifflements), toutes et tous heureux de la journée qui s'est déroulée sans incident malgré les conditions météorologiques.
Distance parcourue : 14.3km et 700m de déniv.
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L'ancien hameau de Rougnouse, et la cabane de Pré-Féraud.
Randonnée du jeudi 24 mars
Animée par Gérard K.
Rougnouse est un ancien village situé à 1100 m d'altitude, accessible seulement par un chemin en terre depuis Ribiers, Eourres ou la vallée du Jabron.
Habité du moyen âge jusqu'aux années 1960, le village a finalement été déserté, victime de l'exode rural. Le dernier berger l'a quitté dans les années 1980.
Nous sommes 9 participants à quitter, ce matin là, Sisteron en voitures à 8 h 30.
Début de la randonnée pédestre à partir de l'usine électrique de Clares Combes au dessus de Ribiers.
Le chemin qui mène à Rougnouse est débonnaire et nous permet de monter sereinement tout en bavardant et en admirant le paysage sauvage environnant. Nous ne rencontrerons personne durant la journée, hormis des groupes de chamois s'enfuyant devant notre passage.
Du village de Rougnouse, il ne reste que quelques tas de pierres épars marquant vaguement l'emplacement des anciennes habitations. Au fil des années, tout est progressivement tombé en ruine avant d'être méticuleusement démantelé (cimetière inclus) au début des années 2000 pour la récupération des matériaux de construction.
Moment d'émotion pour Nicole de se trouver au lieu exact où ses ancètres ont passé une grande partie de leur vie.
Nous poursuivons notre marche jusqu'à Pré Féraud, charmant coin d'alpage agrémenté d'une attrayante cabane de berger. Lieu idéal pour un pique nique au soleil dans l'herbe avec une vue étendue sur le vaste plateau et sur la crête de l'Ane partiellement enneigée.
L'occasion également, de relater le récit de l'attaque du village de Rougnouse par un loup enragé en 1823, récit rapporté par des lettres de l'époque au préfet.
Notre chemin de retour, marqué en pointillé sur les cartes IGN à travers les Passes Cloritte, nous demandera beaucoup d'attention, tant par son tracé aléatoire au milieu de la végétation mais aussi par son coté parfois glissant et escarpé au dessus des gorges du torrent de la Combe.
La journée se terminera par le verre de l'amitié au bar de la Fontaine à Ribiers.
Une fois encore, bravo à tous les participants pour leur prestation dans la descente parfois délicate.
Distance parcourue : 14 km - Dénivelé : 550 m ?
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La Montagne de BERGIES
Randonnée du 22 Mars
Animée par Monique L.
Le printemps est là, les marmottes sortent de leur terrier, les randonneurs aussi.
Nous sommes 11 à partir à Sederon par une belle matinée brumeuse, promesse d'un temps radieux.
Nous partons d'un bon pas vers le pont enjambant la toute jeune Méouge.
Un peu d'asphalte, puis la piste nous mène vers la ferme du Rieu, superbe bâtisse en pierre.
Le chemin est plat, les langues déliées,mais après avoir longé des champs de lavande voilà la montée...
Nous traversons quelques ruisseaux et peu à peu la pente se fait sévère. Quelques arrêts permettent de reprendre le souffle.
Les restes d'une belle 'Vedette' des années 50 nous surprend dans cet environnement de forêt.
Après de beaux efforts, nous arrivons sur la Serrière de Piberos (1179 m), plateau nous permettant d'admirer un superbe paysage.
Plein nord, se dresse la Montagne de Bergies, couronnée de récentes coupoles d'astronomie.
Une belle grimpette nous attend, que nous ferons tranquillou.
Arrivés au sommet (1350 m) la vue est époustouflante :montagne de Lure enneigée, de Palle, pied du Mulet, Chamouse, le Buc (1440 m) les monts du Vaucluse et sa majesté le Ventoux.
La brume altère un peu la vue sur les lointains sommets enneigés.
Nous prenons possession de la salle à manger panoramique.
Les douceurs sont au rendez-vous ainsi que quelques breuvages aux plantes du pays.
Par la crête nous redescendons vers le col de Lombard.
Devant la grande forme de ses randonneurs, l'animatrice offre une option : au lieu de redescendre on remonte !!!par l'ubac de Baïs, joli parcours en crête.
La descente se fait tout terrain dans une superbe hêtraie.
Nous retrouvons le chemin, avec en prime la traversée d'un fougueux torrent sur une branche
d'arbre. Quelle équipe !!!!
Sederon, village aux maisons groupées sur l'unique route ne possède pas de café, aussi nous
retournons à Sisteron, les joues rougies par le soleil, les yeux pétillants de plaisir.
Nous avons marché 16,5 km et gravi 710 m
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Les versants du CÉANS
Randonnée du 15 mars
Animée par Monique L.
Cette randonnée, initialement prévue le 3 mars est reportée ce jour en remplacement d'un animateur indisponible.
Nous sommes 4 à partir vers les Bègues, petit hameau à quelques km d'Orpierre.
Le temps est frais, le soleil brille.
Nous commençons par une petite montée qui nous réchauffe rapidement.
Une succession de bosses et de descentes nous fait progresser à flan de colline.
Un sévère raidillon (ancien glissement de terrain) nous fait souffrir, la descente suivante nous
permet de retrouver notre souffle!
Nous franchissons le torrent des Blaches et atteignons le hameau du Plan -désert- où nous trouvons le lieu propice au pique nique .
Le soleil se cache mais le temps reste agréable.
Après les douceurs toujours appréciées notre reprenons notre circuit. Nous traversons le Céans et passons sur la rive droite. Nous dépassons le hameau des Combes .
Le chemin est bien tracé, agréable, la vue dégagée sur les sommets environnants : la montagne de Chabre, la montagne de Chamousse, au loin la crête de Beaumont...
Les primevères et anémones hépatiques agrémentent le sentiers, le printemps n'est pas loin !
Nous retraversons une nouvelle fois le Céans pour revenir à notre point de départ.
Nous avons marché 12 km et gravi 560 m.
Une petite halte à Eygians termine cette bien sympathique journée
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CHABRIERES, CHAUDON NORANTE
Rando du mardi 8 mars
Animée par Alain D.
Après une mise en place de voitures à la carrière des Baux de Gilly, c'est à 19 que nous partons du parking au bas de la piste des COURTIERS (village des belges) à 607m d'altitude.
Nous remontons le ravin de la Fuby par un sentier forestier puis par la piste jusqu'aux ruines de Brégaires. Par un agréable chemin en balcon, nous remontons le ravin pour arriver au pied de deux cascades (alimentées par les torrents des Condamines et de Bédéjun).
Une impressionnante barre rocheuse nous fait face et forme un cirque. Heureusement, un passage aménagé nous ouvre une des Portes d'ENTRAGES afin de se retrouver sur le haut de la cascade.
Une pause est la bienvenue pour se restaurer, profiter du paysage et surtout se remettre de ses émotions.
Un sentier nous permet de rejoindre la Voie Impériale que nous suivrons par une piste marneuse au début puis gravillonnée pour passer au point culminant de la rando (1100m) et atteindre le Col de Pierre Basse (1065m).
Là face à la Barre des DOURBES ensoleillée et encore enneigée, il est difficile de trouver un coin abrité du vent et surtout des chenilles processionnaires pour déjeuner en paix. Ce n'est pas trés confortable, mais les diverses gourmandises viendront bien vite y remédier!!!
Il est déjà 13h45 et grand temps de se remettre en route. D'ailleurs nous ne prenons pas la route (voie impériale) mais prenons le nouveau GR, ouvert il y a une vingtaine d'années par l'Association LA CLAPPE sous l'égide de l' ONF et arrivons au gîte d'étape de la Clappe.
Une petite pause s'impose pour en découvrir le lieu et son histoire. Malheureusement, personne pour nous servir la mémorable omelette au bord de la fontaine. Il est vrai que nous sommes que de vieux hussards et surtout grognards et n'appartenons pas à la garde rapprochée napoléonienne!!
Belle descente par la rive gauche du vallon de la Clappe afin de parvenir au confluent des trois vallons (La Gourrée, la Clappe, le Trach); ils formeront ensemble le ravin du Couinier. Par la piste ancestrale, nous descendons ce vallon très encaissé entre les barres de la Gourrée et du Trach mais surtout froid : Des stalactites de glace sur les hautes herbes forment de véritables bouquets scintillants sous le soleil.
Il est 16h30 et arrivons aux voitures au moment où le soleil disparaît derrière les rochers de la Valbonette.
Nous avons parcouru 14km500 pour 520m de dénivelée.
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Le vieux village de Redortiers et les moulins de Montsalier
Randonnée du 1er mars
Animée par Gérard K.
Départ matinal : RdV à Sisteron à 8 h. Nous sommes 18 participants en cette journée annoncée comme ensoleillée mais très ventée.
Direction Banon où nous quittons la route de Revest de Bion pour nous rendre à la fontaine des Brieux, point de départ de notre randonnée.
Petit détour par le fond d'un vallon pour jeter un coup d’œil à un curieux vieux lavoir restauré, à la voûte en forme décentrée et en couverture en lauzes, avant d'aller visiter le vieux village de Redortiers, planté en haut d'une colline et dont il ne reste que des ruines et un semblant de donjon. Ce village, chargé d'histoire locale, inspira Giono pour son roman Regain.
Après un long parcours en crête, arrivée aux vestiges des 3 moulins de Montsalier. En ce jour de mistral, il nous est facile de comprendre pourquoi 3 moulins au lieu d'un, ont été construits en ce lieu !
Petite grimpette avant de parvenir au village du vieux Montsalier, bâti sur un éperon rocheux à 900 m d'altitude. L'église romane St Pierre y est le seul monument restauré au milieu des ruines. Sur la place où nous pique niquons un peu à l'abri du vent, la croix de mission rappelle l'époque où l'on tentait de restaurer la foi religieuse dans les villages.
Le village a été déserté de ses habitants au début du XX eme siècle. Le cimetière, protégé du vent par un enclos en pierres et gardé par sa porte en fer forgé, ne contient que quelques pierres tombales sans croix (elles ont été pillées parait il). Les crottes de moutons sur le sol, indiquent que le lieu doit servir parfois de bergerie en plein air.
A la cime du village, on devine encore sur le belvédère le pavage en calade des aires de battage d'autrefois.
Bien restaurés et reposés, nous repartons une heure plus tard. Descente vers "La Combe" puis une belle montée pour arriver à la source de l'Obeuf . A l'écart du sentier et un peu en contrebas sur le versant Est, se tient l' entrée du gouffre de Caladaïre. Une modeste ouverture de 2 m de long environ au niveau du sol, donne accès à un puits vertical de 65 m de profondeur et à une salle souterraine aux belles dimensions. C'est sans doute, d'après les spéléologues, le plus beau puits de la région. Pour notre part, nous nous contentons de jeter un coup d’œil au dessus de l'ouverture de cette sombre crevasse qui plonge verticalement dans les entrailles de la terre.
Plus loin, sur le plateau, un vieil arbre nous accueille pour une ronde sympathique autour de son tronc. Nous perpétuons ainsi, un rite entamé au même endroit au cours d'une randonnée déjà ancienne.
Le retour aux voitures par le monotone ravin de Riaille semblera interminable pour quelques uns d'entre nous. Monotonie rompue quelque peu par la présence amusante de 3 chevaux qui décident de nous accompagner jusqu'au bout de leur pré.
Un sympathique pot de l'amitié dans un bar de Banon clôturera cette journée bien "aérée".
Distance parcourue : 20 km - Dénivelés cumulés : 650 m - Temps effectif de marche : 5 h 20
Bravo à tous !
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